Jusqu’à la moitié des personnes qui voyagent dans des pays lointains sont victimes d’une maladie diarrhéique.
Ce ne sont pas toujours des virus, des bactéries, des parasites ou des toxines qui en sont responsables. Le séjour dans un autre pays, des plats et des épices inhabituels – il n’en faut pas plus pour perturber l’équilibre de la flore intestinale et provoquer une diarrhée.
Compenser les pertes liquidiennes
Heureusement, la diarrhée du voyageur disparaît en une semaine chez environ neuf personnes sur dix. Il est primordial de compenser la perte de liquides, par exemple par du bouillon. Il faut être particulièrement attentif aux nourrissons et aux jeunes enfants, aux personnes âgées et à celles souffrant d’une maladie chronique, chez qui la déshydratation peut vite devenir une urgence vitale !
Pour aider l’intestin à se rétablir
Certains aliments dits neutres permettent aux intestins de moins travailler, par exemple les bâtonnets salés, les biscottes, le riz cuit, les pommes râpées, les abricots, les bananes écrasées ou encore la soupe de carottes – tout ce qui se digère facilement est autorisé. Il est ensuite possible d’ajouter progressivement d’autres aliments, tels que les pommes de terre ou du poulet cuit à la vapeur.
Bien interpréter les signes d’alerte
On doit consulter un médecin en cas de fièvre, de diarrhée sanglante ou glaireuse, de sensation de malaise généralisé, de fortes douleurs abdominales ou de symptômes se prolongeant pendant plus d’une semaine. La diarrhée – qui peut aussi se produire après le retour de vacances – peut également être la manifestation d’un paludisme ou d’une autre maladie.
Quels médicaments ?
Les antibiotiques sont généralement inutiles dans le cas d’une diarrhée du voyageur «normale» et peuvent même être nocifs. Le lopéramide peut en revanche soulager. Mais comme ce médicament agit en ralentissant le transit intestinal, il risque de faire perdurer plus longtemps dans l’organisme les substances toxiques ou les agents pathogènes qui ne sont plus aussi rapidement évacués par la diarrhée. Si la diarrhée ne s’améliore pas au bout de deux à trois jours de lopéramide, il convient de consulter un médecin. Le charbon activé ou des principes actifs avec des pectines ont la capacité de lier les toxines. Attention à respecter un intervalle de deux à trois heures avec l’éventuelle prise d'autres médicaments car ces substances peuvent en empêcher l'absorption. Il ne faut pas donner de charbon activé ou de pectines aux jeunes enfants sans prescription médicale. Vous pouvez compter sur les Pharmacies Medbase pour trouver des produits adaptés et bénéficier d’un conseil compétent sur tout ce qui concerne la diarrhée. Demandez-nous conseil !
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