Des faits passionnants sur le gui
- Le gui blanc est naturellement présent en Europe et en Asie. On dit qu’il est semi-parasite car, s’il prélève de l’eau et des nutriments de l’hôte sur lequel il se fixe, généralement des feuillus, il effectue sa propre photosynthèse qui lui permet de produire des hydrates de carbone.
- Les feuilles et les jeunes tiges du gui renferment des lectines et des viscotoxines, elles contiennent aussi des phényl-propanes, des flavonoïdes et des polysaccharides. On attribue notamment à la plante des propriétés immunomodulatrices.
- Le gui est traditionnellement utilisé dans le domaine cardiovasculaire, en cas d’hypertension artérielle par exemple et de manifestations associées comme des vertiges ou des maux de tête. Son usage historique dans les troubles nerveux a été abandonné.
- Des infusions de gui peuvent par exemple être indiquées pour traiter une hypertension légère. La préparation se fait avec de l’eau froide: versez-en 2,5 dl sur 2,5 g d’herbes coupées finement, laissez infuser 12 heures puis filtrez. Le gui s’emploie également en teinture mère.
- Des préparations autorisées à base de gui sont utilisées sous surveillance médicale comme traitement complémentaire en oncologie. Leur efficacité est controversée. Certaines études suggèrent une possible amélioration de la qualité de vie.
- Le gui est une plante toxique. Les préparations à base de gui sont généralement sans danger à posologie usuelle et avec un accompagnement professionnel compétent, même sur une durée prolongée, mais elles peuvent entraîner des réactions allergiques.

Illustration: Gabi Kopp
Un article de la « Berg-Apotheke by Medbase ».
(Experte: Samuel Hasler, Pharmacien dipl. féd. à la Berg-Apotheke by Medbase, Zurich, qui propose plus de 2000 plantes médicinales et teintures)